ERASMUS+ SCAMBIO LINGUISTICO-CULTURALE CON GRASSE
Dieci studenti di 4CLL hanno partecipato dal 17 al 23 ottobre ad uno scambio linguistico-culturale con il Lycée Amiral di Grasse (Francia), accompagnati dalle docenti Paola Torno e Claudia Zanon. Ecco il loro racconto.
Dans cette courte relation, nous allons vous parler de notre expérience à Grasse, dans le sud de la France. Tout a commencé lundi 17 octobre, lorsque nous avons quitté la gare de Gallarate et, après environ huit heures de voyage, nous sommes arrivés à Grasse, où toutes nos familles d’accueil françaises nous attendaient. Nous nous sommes ensuite rendus dans leurs maisons respectives, et avons passé la soirée avec nos correspondants et leurs familles, afin de mieux les connaître. Pendant les quatre jours suivants, nous avons assisté aux cours avec les français et, dès le début, nous avons remarqué les différences avec le système scolaire italien:
- l’emploi du temps français prévoit plus d’heures de cours à l’école, en fait, les étudiants ont des heures de cours pendant l'après-midi tous les jours, mais la charge de travail assignée à la maison est bien moindre qu’en Italie, puisqu’il n’y a pas d’horaires d’après-midi dans les lycées italiens ;
- en France, les classes sont itinérantes, par conséquent, les élèves se déplacent en fonction de la matière inscrite à l’emploi du temps et peuvent sortir plus tôt s’ils terminent un contrôle avant la fin de l’heure. En Italie, par contre, les classes sont fixes, tout comme les camarades de classe ;
- les élèves français sont invités, après avoir assisté à des heures d’orientation, à choisir certaines matières qui deviennent ensuite les spécialisations auxquelles ils consacrent le plus d’heures d’étude, tandis que les élèves italiens, une fois qu’ils ont terminé le collège, choisissent leur avenir au lycée ;
à l'Amiral, il y a une cafétéria qui peut être fréquentée à tout moment de la journée et qui est également considérée comme un point de rencontre par les étudiants. Il y a également une grande cafétéria et une grande cour, équipée de bancs et de tables, où les élèves peuvent passer le temps pendant les heures libres. Au Gadda, la cafétéria ne peut pas encore être fréquentée, en raison des mesures anti-covid, et il n’y a pas de cantine ;
- nous avons fréquenté leur lycée pendant une semaine où de nombreux professeurs ont décidé de se joindre aux grèves, qui sont très fréquentes en France, où elles durent jusqu’à des semaines, en Italie il est plus rare que des professeurs s’y joignent et elles durent un jour tout au plus ;
- les périodes de vacances sont également différentes, puisqu’ils ont tendance à suivre des cours pendant six semaines, puis à en faire une ou deux de pause. En Italie, nous avons des vacances en fonction des fêtes (Noël, Pâques, etc.), mais pendant la période estivale, nous allons à l’école jusqu’à la première semaine de juin, alors qu’eux y vont jusqu’à la fin du mois.
Nous n’avons pas assisté à tous les cours, pour trois raisons principales : le manque de places dans la classe, l’absence des professeurs et la présence de contrôles. Pendant ces heures, nous nous réunissions à la bibliothèque de l’école (CDI) pour des études personnelles. La bibliothèque est très accueillante, avec des livres de tous les genres et des ordinateurs, avec accès gratuit à Internet, accessibles à tous les étudiants.
Mercredi après-midi, nous sommes tous allés au MIP - musée de la parfumerie dans la ville de Grasse, la principale raison de sa renommée. Le musée n’est pas très grand, mais il était intéressant de lire, de voir et d’apprendre l’histoire du parfum depuis ses origines.
Le samedi matin, nous, nos correspondants et les professeurs avons pris le train pour Nice et, une fois arrivés, nous avons visité le musée Chagall, où nous avons pu admirer les différentes peintures et œuvres attribuées au grand peintre Marc Chagall. Notre voyage à Nice a duré toute la journée, et nous avons déjeuné sur un point élevé de la ville, ce qui nous a permis d’admirer le paysage marin.
Pendant les heures de cours, nous avons également assisté à deux réunions avec des experts externes. La première était une réunion sur le SLAM, une nouvelle forme d’expression artistique qui consiste à utiliser uniquement la voix pour raconter des histoires. Avant de parler du SLAM, l'un des deux messieurs nous a fait une introduction sur une association française qui recueille des fonds pour les enfants du Burkina Faso, qui vivent dans la pauvreté et la famine. On leur donnait des livres pour s’instruire et apprendre le français, pour que les livres ne soient pas jetés et qu’ils puissent se rapprocher du SLAM par l’étude de la langue. La deuxième réunion était une rencontre avec des représentants de l’association SOS Méditerranée, qui participent à des missions de sauvetage des migrants.
Cette semaine a été formatrice, car nous avons appris à connaître une nouvelle façon de vivre différente de la nôtre. Nous l’avons vécu avec légèreté et amusement car la plupart d’entre nous se sont bien entendus avec les familles, car nous avons eu l’occasion de faire connaissance avec les correspondants, même si c’était par les reseaux sociaux et nous avons pu nous choisir les uns les autres sur la base de facteurs tels que des intérêts communs ou une compatibilité de caractère. Nous souhaitons à nos camarades italiens une expérience similaire à la nôtre, peut-être même un peu plus longue. Nous pensons que les voyages sont très importants, tant pour l’enrichissement du bagage personnel que parce que c’est un moyen d’ouvrir son esprit et de développer sa propre capacité d’adaptation.
Voilà des commentaires des personnes qui ont vécu directement cette expérience:
“L’expérience m’a beaucoup plu, elle m’a fait découvrir un nouveau pays très différent de l’Italie sous certains points, comme les jeunes Français qui, contrairement aux Italiens, d’après ce que j’ai vu, sont beaucoup plus amicaux et hospitaliers envers nous. J’espère revivre une expérience similaire dès que possible”. Serena Hasyaoui.
“Cet échange a été une expérience unique et instructive. J’ai personnellement apprécié d’être avec ma correspondante et d’assister à ses cours, j’ai aussi noué des amitiés avec de nouvelles personnes, j’ai certainement approfondi mon vocabulaire français. Je n’oublierai jamais cette expérience et j’attends avec impatience qu’ils viennent ici”. Riccardo Bevilacqua.
“J’ai trouvé cette expérience super pour différentes raisons: j’ai connu beaucoup de personnes qui ont des traditions complètement différentes, que j’ai aimé découvrir; j’ai pu vivre avec une personne inconnue, avec laquelle j’ai partagé mes passions, et elle aussi. J’espère pouvoir faire une autre expérience comme celle- ci bientôt”. Alessandra Sofo.
“Je ne pensais pas pouvoir découvrir une amitié aussi importante en si peu de temps. Pouvoir parler de tout avec elle pendant des heures, calmement. Grâce à tout cela, j’ai pu mieux parler français. C’est une expérience très utile que je recommande à tout le monde au moins une fois dans sa vie”. Helena Trentin.
Giulia Luciano, Giuditta Poli, Noura Ftitich e Alessandra Sofo, 4C LL